Nous poursuivons régulièrement depuis 2012 des analyses d’eau de pluie prélevée à Miserey Salines dans le Doubs, qui sont effectuées par le laboratoire Qualio de l’Université de Franche Comté, agréé COFRAC.
Le dernier rapport, que voici a été édité le 9 juillet et porte sur un prélèvement effectué le 11 juin 2018.
C’est le deuxième pour lequel nous faisons faire une analyse beaucoup plus détaillée: elle porte sur 27 éléments dans l’eau de pluie directe et sur 18 éléments dans les sédiments de fond de bassine.
On peut constater le taux hallucinant de l’aluminium dans l’eau de pluie directe: 329 microgrammes par litre ! (entre 10 et 20 microgrammes par litre en général dans cette série d’analyses ainsi que dans les autres sauf exception).
Dans le présent rapport, il n’est pas donné dans le fond de bassine …
Dans le précédent, on relève 4950 milligrammes d’aluminium par kilo en fond de bassine pour 20,9 microgrammes par litre dans l’eau de pluie directe.
Quelle quantité cela peut-il bien faire en fond de bassine dans les présentes analyses ?
Y a t-il un rapport entre ces deux types d’analyse ? ou pas ?
Car pour le baryum, qui a doublé en moyenne en 6 ans et qui se tient autour de 20 microgrammes par litre en janvier comme en juillet, nous avons en fond de bassine, 81,8 milligrammes par kilo dans le rapport de janvier pour 31,2 (seulement) dans celui-ci, de juillet.
Quant au strontium, les valeurs sont les mêmes dans les deux rapports, il est à moins de 10 microgrammes par litre dans l’eau de pluie directe et inférieur à 50 milligrammes par kilo en fond de bassine.
Rapport du 18 janvier 2018 du laboratoire QUALIO de Besançon
Recherche de 27 métaux dans l’eau de pluie par analyse d’échantillons récoltés du 27 au 30 novembre 2017 à Miserey Salines (25- Doubs):
1) eaux propres
En µg / L
Aluminium 20,9
Baryum <20
Fer 20,9
Strontium <10
Zinc <20
2) sédiments de fond de bassine
Commentaires (Claire Henrion) : En comparant avec les analyses précédentesdébutées en 2012, on peut noter que la valeur moyenne de l’aluminium (ici 20,9 µg – microgrammes – par litre) est en constante augmentation. Elle était autour de 10 microgrammes par litre en moyenne dans les premières analyses de Miserey et d’ailleurs.
En comparant les mêmes analyses, la valeur moyenne du baryum est elle aussi passée d’inférieure à 10 microgrammes par litre à 20 microgrammes par litre environ.
Italie – Ont été récemment effectués les premiers prélèvements en altitude au moyen d’un drone semi professionnel.
Les prélèvements ont été faits par un « DJ Drone Phantom 4 » équipé d’une caméra vidéo à haute résolution (12MP/4K) et d’un système de contrôle GPS.
A bord de l’engin radio commandé, est installé un kit (réalisé à cet effet) qui aspire l’air en altitude et le dépose sur un filtre 3M.
Le drone a recueilli, en plusieurs sessions, les résidus des poussières dans un espace non urbanisé, mais traversé constamment par les couloirs aériens de descente empruntés par l’aviation civile de la zone aéroportuaire de Nice.
Un protocole rigoureux a donc été mis en place afin de prélever des échantillons utiles pour relever les composants chimiques présents dans l’atmosphère, en relation avec l’activité de bio ingénierie criminelle.
Comme site a été choisi un lieu dans l’arrière-pays ligure adapté à l’expérience.
Les prélèvements ont été exécutés en plusieurs fois, aussi le filtre a été démonté et les poussières accumulées ont été soumises à la procédure adaptée pour les analyser avec les réactifs d’Osumex comme indiqué par le producteur du kit.
Les résultats sont irrévocables : les échantillons mettent en évidence, une fois encore, la présence de manganèse, de cadmium, de cobalt, de cuivre et de mercure.
La couleur du révélateur, en fait, va du vert olive à l’orange, ce qui, en rapport au tableau de référence confirme que, dans l’atmosphère étudiée, se révèlent de fortes concentrations de métaux déjà trouvés dans le carburant Jet A1 par la scientifique suisse Ulrike Lohmann[1], professeur de physique de l’atmosphère auprès de l’ETH de Zurich.
Dans les carburants aériens (donc l’air que nous respirons), sont aussi présents les deux métaux tueurs déjà notés que sont l’aluminium et le baryum. (1)
Malheureusement, les réactifs fournis par Osumex ne permettent pas de retracer ces éléments neurotoxiques.
Si c’est possible, d’autres échantillonnages seront effectués, toujours sur la base d’une procédure précise et rationnelle.
Nous profitons de l’occasion pour remercier tous ceux qui, par leur contribution, ont permis la réalisation de ce projet.
Nous nous promettons d’organiser d’autres initiatives corollaires à celle-ci/similaires, en ligne/lien avec toutes les autres faites dans ces années.
Aussi, nous procédons à une collecte de fonds afin de faire face, si possible, aux coûteuses analyses spectrales et à celles, relativement plus économiques telles que le kit Osumex.
Ces analyses seront suivies avec la méthode des réactifs, comme dans cet exemple.
En alternative, on peut effectuer un virement bancaire (IBAN : IT4810617522700000001977280 –cause : campagne de prélèvement en altitude) ou par carte bancaire (4023 6009 4336 4051- code fiscal : MRCRSR61C19I469R).
Ci-dessous, le film relatif à quelques vols exécutés avec le DJL Phantom 4.
[1] Manuel Abegglen & al. , Institute for Atmospheric and Climate Science, ETH Zurich, télécharger le document
Voici les derniers rapports d’analyse d’eau de pluie du Doubs
Prélevée le 12 octobre 2017
En µg / L
Aluminium 49,3
Baryum <20
Fer non analysé
Strontium <10
Zinc non analysé
Prélevée le 26 avril 2017
En µg / L
Aluminium 25,5
Baryum <10
Fer non analysé
Strontium <5
Zinc non analysé
Rapports d’analyses précédents
A comparer avec les résultats précédents et suivants (échantillons obtenus au même endroit, dans les mêmes conditions et analysés par le même laboratoire).
À noter que le prélèvement pour l’analyse du 12 août 2015 a été effectué juste après de forts épandages. Vous remarquerez en particulier le très fort taux d’aluminium.
Alors que pour les suivantes, les eaux ont été récoltées pendant une journée – et portées au labo juste après.
Nous cherchons à obtenir une courbe sur quelques années des taux de métaux lourds dans les eaux de pluies.
⚠️ de 10 µg d’aluminium par litre en 2012, à 18 en 2013, 88 en 2014 et maintenant 232 µg !
La quatrième analyse d’eau de pluie réalisée depuis 2012, exactement au même endroit – Miserey Salines (25-Doubs) – et dans les mêmes conditions, révèle une augmentation toujours plus accentuée de la proportion d’aluminium ainsi que des autres métaux recherchés (baryum, strontium et titane): en ce qui concerne l’aluminium, on passe de 10 µg (microgrammes) par litre en 2012, à 18 en 2013, 88 en 2014 et maintenant 232 !
Ah bien sûr nos analyses ne sont pas ordonnées ni validées par les instances officielles !
Les analyses sont effectuées par le laboratoire QUALIO de Besançon.
Le Conseil fédéral est prié de répondre aux questions suivantes concernant la mesure de la pollution de l’eau de pluie :
1. Des mesures de la pollution des eaux de pluie se font-elles de façon systématique en Suisse ?
2. Ces mesures mettent-elles en évidence toutes les pollutions, y compris les concentrations des différents métaux lourds ?
3. Si non pourquoi ?
4. Si oui où peut-on consulter les résultats de ces mesures ?
5. Vu que l’interprétation des mesures de concentrations d’éléments dans l’eau de pluie suppose un réseau étendu de points de mesure et que les valeurs peuvent varier beaucoup selon le lieu et dans le temps, que peut dire le Conseil fédéral du réseau de mesures existant ou à mettre en place ?
Réponse du conseil fédéral du 01.07.2015
1. Des mesures de la pollution des eaux de pluie sont effectuées systématiquement dans le cadre du Réseau national d’observation des polluants atmosphériques (réseau NABEL). Ces mesures sont aussi intégrées au Programme concerté de surveillance continue et d’évaluation du transport à longue distance des polluants atmosphériques en Europe (programme EMEP) sous l’égide de la Convention CEE-ONU sur la pollution atmosphérique transfrontière à longue distance (Convention de Genève CLRTAP, RS 0.814.32).
2. Dans les eaux de pluie, les apports de substances acidifiantes et de composés azotés, responsables de l’acidification ou de l’eutrophisation des écosystèmes sensibles sont particulièrement importants. Pour les métaux lourds, l’ensemble des dépôts atmosphériques humides et secs sont déterminants pour vérifier le respect des valeurs limites d’immission de l’annexe 7 de l’ordonnance sur la protection de l’air (RS 814.318.142.1). Ces paramètres sont mesurés dans le cadre du réseau NABEL sous forme de retombées de poussières.
3. Dans l’atmosphère, les métaux lourds se rencontrent principalement liés à de fines particules de poussière, à l’exception du mercure qui est volatile. Ce sont les concentrations de métaux lourds contenus dans ces poussières et les retombées de ces métaux lourds qui sont mesurées ensemble et permettent de mettre en évidence les dépôts totaux sur les sols et les eaux.
4. Les résultats des mesures effectuées dans le réseau NABEL sont publiés chaque année par l’Office fédéral de l’environnement (OFEV). D’autres informations relatives à la teneur des métaux lourds dans l’atmosphère sont fournies par les mesures de dépôts de ces métaux dans les mousses. Ces mesures sont effectuées tous les cinq ans depuis 1990 et font l’objet d’un programme européen de surveillance des métaux lourds sous l’égide de la Convention de Genève. Ces résultats fournissent une vision à large échelle de la charge polluante en Suisse et son évolution pour une douzaine de métaux lourds. Ils sont publiés par l’OFEV sous le titre : « Deposition von Luftschadstoffen in der Schweiz, Moosanalysen 1990-2010, Umwelt-Zustand 2013 ». L’actualisation des données pour 2015 va débuter prochainement.
5. Les activités de mesures couvertes par le réseau NABEL avec ses stations représentatives des différents types de pollution en Suisse, ainsi que les stations cantonales qui prennent en compte des situations spécifiques, complétées par les mesures dans les mousses, suffisent à illustrer la répartition des concentrations de métaux lourds et leur évolution au cours du temps. Ces activités se poursuivront à l’avenir.
Un de nos adhérents à Miserey Salines dans le Doubs a fait procéder, par le laboratoire Qualio de Besançon, à des analyses d’eau de pluie recueillies tous les 8 mois environ au même endroit et dans des conditions similaires.
Le résultat est fort préoccupant puisqu’il atteste d’une
augmentation de 800% du taux d’aluminium en 16 mois (environ 9 fois plus)
et d’une augmentation de 100% des taux de baryum, strontium et titane en 8 mois (2 fois plus).
Ces résultats d’analyse ont fait l’objet d’une communication au Maire de Miserey Salines (Doubs), lequel s’est engagé à transmettre ce rapport d’analyses à l’Agence Régionale de Santé (ARS-Besançon)