TRACTAGE DU 1er MAI 2014
Tout d’abord, merci à Nina et Kévin qui avaient déjà tout déchargé quand je suis arrivée Place de la Bastille à 9h00.
Nous avons mis les paquets de tracts dans les caddies pour lester la banderole, puis déplié et consolidé ladite banderole avec les lattes de bois. Ensuite, nous avons installé la petite table recouverte de plastique pour y poser également des paquets de tracts et sorti les grands panneaux, posés dans l’ordre indiqué par Domy Pélissier.
Tout étant en place avant 11h, nous avons commencé à tracter, parfois gênés par les Kurdes qui étaient nombreux et insistants pour la pétition concernant leur leader emprisonné et qui se relayaient pour nous solliciter, nous aussi. J’ai regretté de ne pas avoir de tracts bilingues car j’ai discuté avec des touristes anglophones à qui je n’ai pas pu laisser d’informations écrites.
A partir de midi, nous avons été rejoints par plusieurs personnes qui sont parties tracter, mais nous avons dû nous replier sous l’Opéra à cause d’un déluge de pluie. Entre deux averses, nous nous sommes relayés pour tracter et surveiller le matériel à l’abri tout en accueillant les arrivants. Rémy nous a fait la surprise de venir de Metz, Johann et son ami sont également arrivés du Lot et Garonne bien avant le départ du cortège. Michemiche est arrivé en fanfare sur son inénarrable vélo bien décoré de pancartes, prêt à en découdre. Une belle photo de groupe !
Vers 14h, Nina et Kévin ont chargé dans la voiture les grands panneaux qui n’allaient pas nous suivre sur le trajet du cortège, puis nous sommes partis nous placer sur le trottoir au début de la rue du Faubourg St Antoine, la banderole bien visible, calée de part et d’autre par les caddies. Ce système a fait ses preuves. Enormément de personnes allaient et venaient, nos tracts partaient comme des petits pains ! Chacun de nous discutait, beaucoup de gens ont reconnu l’association et nous ont fait remarquer qu’ils se souvenaient de nous depuis l’an dernier, certains avaient même pris conscience de la réalité des épandages. Le ciel est redevenu bleu, strié d’une énorme traînée que nous avons bien pointée du doigt !
La pluie s’est ensuite remise à tomber, mais cela ne nous a pas découragés. Sylvie a tendu sa banderole avec la nôtre, nous profitions d’une pause dans les slogans des militants syndicaux pour clamer les nôtres haut et fort dans le mégaphone. Salem en a écrit de très percutants que nous ne manquerons pas de réutiliser. Michemiche n’a pas hésité à s’emparer du mégaphone pour crier : »Rendez-nous notre ciel-eu bleu ! » dans sa tenue de saltimbanque …
Nous avons ensuite déplacé la banderole plus bas dans la rue tout en tractant sur les trottoirs et l’avons retendue entre les deux caddies encore une fois. Nous étions déjà moitié moins nombreux, mais toujours aussi motivés. A part quelques réactions agacées, nos flyers ont été plutôt bien accueillis et un gars qui tractait pas loin de moi est même venu spontanément me parler du sujet. J’ai personnellement éprouvé une grande satisfaction à distribuer des tracts aux membres du PCF, qu’ils s’occupent pour une fois de choses vraiment actuelles ! Les jeunes d’Alternative Libertaire ont été très ouverts, et un Tamoul sri-lankais m’a dit : »Nous savons ! Nous sommes avec vous ! » Etonnant, non ?
A 18h, après le passage du dernier groupe, nous avons tout replié et sommes repartis à Bastille à 7 ou 8. Nous avons aidé Kévin à charger la voiture sous la pluie de nouveau très présente, fort contents de notre journée. Après décompte de ce qui reste, nous avons estimé le nombre de tracts distribués à plus de 6200. Nous n’en avons vu aucun jeté sur la voie publique.
Dominique Radanyi
Voir aussi l’album photo de Rémy Cahen