organisée par Amy Dahan et Hélène Guillemot, du CNRS et Centre Alexandre Koyré les 20 et 21 novembre 2014 au Musée des Arts et Métiers à Paris 3e.
http://climaconf.hypotheses.org/
Nous nous sommes retrouvées à 6 jeudi matin à l’entrée du Musée avant l’heure d’ouverture de la conférence et avons pu distribuer comme prévu aux participants , notre lettre dont j’avais envoyé par mail, la veille au soir, une copie aux ministères de l’Ecologie et de la Défense ; impossible d’envoyer un message par internet au ministère de la Santé et le ministère de la Défense nous demande un courrier postal. Nous allons donc renvoyer cette lettre par courrier postal à ces 3 ministères, ce qui est fait depuis le 24 novembre
Saskia Messager a eu un entretien serré avec Amy Dahan, qui était sur la défensive …
Trois d’entre nous sont restées pour assister à la conférence et avons pu faire quelques interventions. Nous avons d’autre part rencontré quelques sympathisants et soutiens, alertés par nos annonces sur internet
A midi, nous avons discuté, chacun(e) en particulier avec quelques uns des orateurs. Nous avons pu nous rendre compte, si nous en doutions encore, que ces scientifiques auxquels font référence les politiques, étaient dans l’ignorance totale des armes climatiques et électromagnétiques.
Ceci et leur déni systématique de la réalité des épandages en a pris un coup, même si bien sûr ils ne se rangent pas du jour au lendemain à notre point de vue. Malgré nos délicatesses, c’est pour eux un choc frontal, on attaque un mur.
Amy Dahan, quoique résolument hostile à nos propos a eu la politesse de nous accorder la parole quand nous l’avons demandé, le dialogue reste ouvert.
Vendredi après midi, nous nous sommes retrouvés à 3 pour la session de clôture, avec également Marc Cendrier de Robin des Toits.
Ce qui ressort de tous les exposés présentés : l’incertitude des modèles ; leur travail consiste à gérer les probabilités d’incertitudes -:) ; la perspective du COP 15 à Paris ne provoque à ces scientifiques aucun espoir particulier d’issue sur les problèmes climatiques.
J’ai pu prendre la parole à ce moment et exprimer à nouveau qu’il était bien difficile de leur accorder confiance puisqu’ils ne tenaient compte dans leurs études que de la partie émergée de l’iceberg, à savoir l’impact des activités civiles sur les dérèglements du climat. Et qu’en conséquence leurs modèles et prospectives ne pouvaient être véritablement valides puisqu’ils ne tenaient pas compte des activités militaires et secrètes qui représentent les 8/9 immergés . Que nous étions des lanceurs d’alerte et que nous leur demandions de se pencher de manière scientifique sur l’observation de la circulation aérienne, que c’était une affaire de sécurité et de santé nationale, et qu’il en était de même dans tous les pays.
Malgré quelques réprobations , j’ai pu être entendue. Personnellement je suis heureuse d’avoir pu être là à ce moment là et poser ces quelques jalons. La mer monte, et les châteaux de sable sont fragilisés. Merci à toutes et tous qui ont pu être là, à ceux qui ont envoyé la lettre ou qui ont aidé à la préparation ainsi qu’à Nina K. qui m’a offert une merveilleuse hospitalité. Force et courage.
Claire Henrion
Ci-dessous la lettre
aux ministres de la Santé, de l’Ecologie, de l’Agriculture et de la Défense
le 24 novembre 2014
Au sujet de la conférence « Confiance, crédibilité et autorité dans les sciences et politiques du climat », qui s’est tenue les 20 et 21 novembre, au Musée des Arts et Métiers à Paris 3e, organisée par Mme Amy Dahan et Mme Hélène Guillemot du Centre Alexandre Koyré- CNRS et soutenue par l’Agence Nationale de la Recherche http://climaconf.hypotheses.org/ .
Madame/Monsieur le Ministre,
Veuillez trouver ci-dessous la lettre que nous avons distribuée à l’entrée de la conférence et que nous souhaitions porter à votre connaissance.
Merci de votre attention; nous restons à votre disposition pour plus d’information et nous vous prions d’agréer, Madame le Ministre l’expression de nos meilleures salutations citoyennes.
Pour l’ACSEIPICA
Claire HENRION
« Nous sommes venus participer à cette conférence mais nous restons dehors, voici pourquoi :
Bien que nous nous soyons inscrits, car concernés par le titre du colloque, nous nous abstenons de rentrer étant donné qu’aucune place n’est prévue dans le programme pour l’expression de la société civile et la remise en question des postulats sur lesquels reposent les prospectives annoncées dans le programme à savoir :
- la nécessité de modéliser le climat pour sauver – qui ? – d’un catastrophique réchauffement climatique qu’on attribue unanimement et sans conteste possible au CO2 émis par nos coupables activités civiles. Lequel CO2 (qui ne représente pourtant que moins de 0,05% des gaz de l’atmosphère terrestre) est devenu l’obsession des scientifiques autorisés et des sphères politiques: pour le contenir il faudrait empêcher les rayons du Soleil de passer … Pourtant tout le monde sait que les végétaux transforment le CO2 en oxygène sous l’effet de la lumière du Soleil. Faut -il se priver des rayons du Soleil ? Cherchez l’erreur …
Nous voulons signifier que la société civile n’accordera confiance, crédibilité et autorité aux représentants des institutions de sciences et politiques du climat, pourtant à priori honorables, qu’à partir du moment où ceux-ci:
- prendront en compte les effets de la géo-ingéniérie dans leurs modélisations climatiques, géo-ingéniérie à l’œuvre depuis plus de 50 ans dans le domaine militaire et maintenant dans le civil. S’ils l’évoquent d’un point de vue historique, comme Amy Dahan dans son exposé du mois de janvier au colloque du COMETS, ils occultent totalement ce facteur au présent …
- Se pencheront sur l’évidence des épandages aériens généralisés de produits toxiques par des avions évoluant en grand nombre, bien en-dessous des couloirs civils; ceux-ci produisent des traînées anormalement persistantes à des altitudes auxquelles les lois de la physique ne permettent à la vapeur d’eau éjectée par l’avion de produire de la condensation qu’en présence de particules supplémentaires
- Et se mettront, en raison d’une question de sécurité nationale et mondiale, au service de la surveillance de la circulation aérienne – civile, militaire et clandestine – ainsi que de l’analyse de la composition chimique de ces traînées anormalement persistantes, et de leurs conséquences sur la santé et sur tout l’environnement. Un fait qu’ils s’obstinent, jusqu’à présent, à nier ou ignorer.
L’inconsistance totale des arguments, hormis son titre, et la catastrophe planétaire dans laquelle ils nous précipitent, nous autorise à porter cette alerte à la connaissance de tous.
Nous sommes donc présents, ici à l’entrée, pacifiques et silencieux, représentant la société civile de France et d’Europe pour affirmer cela, avec calme et fermeté.
ACSEIPICA, Skyguards
20 novembre 2014