Les vols civils aériens se font en très haute altitude, 8000 m au moins, même les trajets nationaux les plus courts. Ceci depuis l’an 2 000, car auparavant, pour les petits vols, l’altitude minimum était de 4 000 mètres. J’ai obtenu cette information de trois sources différentes, pilotes de l’aviation civile rencontrés à diverses occasions.
Entraînez vous à vérifiez à quelle altitude volent les avions qui émettent ces traînées, bien différentes des traînées de condensation d’avant l’an 2000.
La présentation des calculs ci-dessous a été améliorée au fil des ans par l’apport de quelques contributeurs (voir commentaires, merci à eux)
Le profil de votre index, bras tendu, vous donne grosso modo la mesure de 1° d’arc. Cela fait partie du B.A.BA de l’astronome amateur. Or, beaucoup d’avions épandeurs ont pour taille apparente peu près la moitié, soit 30 minutes d’arc = 0,5°
.
Nous avons ici une nomenclature des avions qui peut nous permettre de les identifier http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_avions_civils
– Theta, c’est la la taille apparente de l’avion que vous mesurez avec votre index, en degrés d’arc (0,5° degré, par exemple, comme nous pouvons l’évaluer vraiment très souvent);
– d c’est la taille réelle de l’avion (prenons 25 m)
– et D sa distance (l’inconnue). Si vous ne prenez pas votre mesure pile à la verticale, il faut tenir compte de l’angle que fait l’avion avec le zénith pour obtenir l’altitude.
Nous connaissons theta et d, il nous faut trouver D
La formule sera donc:
D= theta / d
Avec theta = 0,5°
et d = 25 mètres
Il nous faut convertir theta en radians:
Nul doute qu’il ne peut s’agir d’un avion civil puisque ceux-ci circulent obligatoirement au-dessus de 8000 mètres. Sauf évidemment au décollage et à l’atterrissage mais dans ce cas là ils ne croisent pas à l’horizontale.
Faudra t-il encore respecter longtemps le secret militaire ?
Qui protège t-il ?
Ne nous met-il pas en grave danger ?
Le rapport CASE ORANGE nous apprend que même s’ils n’épandent pas spécifiquement de produit chimique, leur kérosène est beaucoup plus polluant que celui des avions civils et les nombreuses particules émises provoquent donc de la condensation.
… sans compter les épandages délibérés d’autres produits toxiques
Mais ce même rapport, ainsi que nos récentes enquêtes, nous apprennent également que des compagnies low-cost contribuent à « l’effort d’épandage ». Leurs avions, eux, croisent beaucoup plus haut, comme tous les avions civils, au dessus de 10 000 m et là, ils épandent aussi.
Double couche, merci !!!
Si vous avez pris l’avion récemment, vous avez peut être pu remarquer ce voile de haute altitude.
Claire