Un nouveau terrorisme ?
Article de Luis Enrique Martín Otero, Colonel Veterinaire, coordinateur du Centre de Vigilance Sanitaire Vétérinaire de l’Université Computense de Madrid (Espagne) et du Réseau de Laboratoires d’ Alerte Biologique (RE-LAB)
armes et stratégies
Résumé
Le changement climatique a toujours existé. Aujourd’hui, nous assistons à un changement climatique global sans précédent, dans lequel les causes naturelles jouent un rôle secondaire et où la main de l’homme, grâce aux progrès technologiques, peut causer d’énormes catastrophes. Le contrôle du climat pourrait devenir, dans un proche avenir, une arme de destruction massive et être utilisé par les États pour atteindre ses buts de sécurité, de défense ou de pouvoirs. Cela peut provoquer une série d’effets collatéraux qui pourraient affecter la biosécurité des personnes, des animaux et des plantes.
Introduction
La plus grave menace environnementale qu’actuellement affronte l’humanité est constituée par le changement climatique. L’émission constante et disproportionnée de CO2 par les pays industrialisés et l’utilisation massive des ressources naturelles sont à l’origine des changements majeurs dans le climat mondial. Ses conséquences se traduisent par la sécheresse, les inondations, les ouragans et les catastrophes naturelles qui frappent les populations, généralement ceux du tiers-monde, pauvres et sans moyens de subsistance.
Comme nous l’avons déjà mentionné, les variations climatiques ont toujours existé. Cependant, aujourd’hui, nous voyons, rappelez-vous, un changement climatique sans précédent où les causes naturelles semblent jouer un rôle secondaire. La communauté scientifique reconnaît que les fluctuations climatiques sont causées, dans une large mesure, par l’homme. Les nouvelles technologies appliquées au contrôle du climat nous rendent encore plus vulnérables face à ces catastrophes, parfois improprement désignées comme «naturelles».
Des activités telles que la déforestation, l’utilisation massive de l’eau potable, l’utilisation intensive de la terre, mais aussi le terrorisme de l’environnement, se combinent pour alimenter un phénomène qui ne peut pas faire autre chose que d’aggraver notre sort.
Les conséquences du changement climatique, parfois provoqué, d’autres fois d’origine naturelle, sont nombreuses et variées, mais toutes négatives pour l’homme :
a) le changement climatique, en tant que conséquence du réchauffement global, porte avec lui l’augmentation de la population vectorielle – insectes volatiles et terrestres – très dangereux pour les populations, en particulier du point de vue sanitaire. Cette augmentation de température ne produit pas simplement la reproduction de ces insectes, mais également la multiplication de micro-organismes pathogènes transmis par ces derniers animaux aux personnes, aux autres animaux et aux plantes et causent de graves maladies. Nombre de ces maladies sont de caractère zoonotiques, à savoir transmises des animaux aux humains, ce qui peut causer de graves problèmes sanitaires dans les pays d’origine ainsi que dans les pays où, en raison du climat plus froid, ces maladies étaient inexistantes.
b) l’alimentation de la planète est une autre conséquence du changement climatique. La destruction des cultures ou l’absence de production de certaines matières premières agricoles pourraient altérer le développement de la nutrition de la population en créant un problème mondial.
c) la migration des populations, à la suite de catastrophes écologiques, constitue un autre problème grave causé par le changement climatique. Les mouvements migratoires touchent normalement les personnes économiquement et socialement défavorisées qui en général sont aussi porteurs d’une condition sanitaire précaire. Les mouvements de personnes vers d’autres latitudes génèrent le déplacement de problématiques à caractère sanitaire difficile à contrôler, augmentant le risque de propagation de la menace biologique.
d) la même chose arrive avec la migration des animaux qui se déplacent à la recherche de zones moins hostiles. Ces migrations entraînent la propagation de maladies infectieuses contagieuses de caractère zoonotique qui sont endémiques aux lieux où ces animaux vivaient à l’origine et qui sont disséminés dans les nouvelles zones géographiques, augmentant le risque sanitaire pour les personnes.
« Les changements climatiques peuvent entraîner une altération de la biosécurité, à savoir la santé publique et la santé végétale et animale »
Figure 1.- Source : Moment de réflexion
Dans ce document nous allons discuter principalement du terrorisme environnemental basé sur les nouvelles technologies et des conséquences découlant de leur utilisation.
Le terrorisme environnemental basé sur les nouvelles technologies
Possibles conséquences du changement climatique :
Face aux progrès technologiques et scientifiques, le monde ne peut pas rester tranquille, car une telle connaissance peut être utilisée par les États dans un double sens: dans le but de réaliser les objectifs de sécurité et de défense, pour accéder au pouvoir ou, dans certains cas, comme une arme de dissuasion face aux menaces possibles.
La consternation augmenterait considérablement si cette technologie, ou une partie de celle-ci, tombait dans les mains de groupes terroristes ou de pays instables, capables d’utiliser ces moyens pour satisfaire leurs idéaux fanatiques.
L’extraordinaire progrès technologique permet de contrôler le territoire mondial et contribue à concentrer le pouvoir dans les mains d’un petit nombre de pays ; nous parlons de deux ou trois pays, qui pourraient, pour la première fois dans l’histoire, imposer leur juridiction sur la planète entière.
Cette situation inédite en soi, provoque des inégalités moins inédites et de nouveaux déséquilibres. De toute évidence, quelque chose a changé de façon radicale dans le monde. Et ce « quelque chose » a complètement vidé de sens les relations entre les êtres humains, a dégradé le sentiment de la démocratie, et enchevêtré les sentiers du progrès.
Le grand stratège chinois Sun Tzu, dans son livre « L’Art de la guerre », a écrit:
« Qui connaît l’autre et se connaît lui-même, peut livrer cent batailles sans jamais être en péril.
Qui ne connaît pas l’autre mais se connaît lui-même, pour chaque victoire, connaîtra une défaite.
Qui ne connaît ni l’autre ni lui-même, perdra inéluctablement toutes les batailles. »
Les pays qui ne développent pas ces technologies – ou stratégies – sont désormais obligés de prendre connaissance de tels progrès et de reconnaître les conséquences qui peuvent en résulter. Ceci sera la «récompense» des efforts soutenus par ces pays face à la menace d’un monde globalisé.
Mahatma Gandhi :
« C’est dans l’effort que l’on trouve la satisfaction et non dans la réussite.
Un plein effort est une pleine victoire. »
Une partie de cette nouvelle technologie est destinée à être utilisée dans les décennies à venir. Évidemment, si quelqu’un n’est pas déjà en train de l’utiliser silencieusement comme arme de destruction massive.
Des outils de prévention au niveau global sont, à ce stade, nécessaires et indispensables. La coopération internationale est essentielle : on pourrait créer, par exemple, des mécanismes de pré-alerte internationale qui permettraient aussi une réponse rapide contre cette « nouvelle » forme de terrorisme, ce qui atténuerait les effets de ces menaces.
Nous parlons d’une « dégénérescence » du conflit armé, qui utilise les moyens et méthodes de combat plus nocifs pour atteindre leurs objectifs. La plupart du temps, malheureusement, ces objectifs ne sont pas à caractère militaire, mais dirigés systématiquement contre la population civile et des infrastructures critiques, ce qui affecte la santé des êtres humains.
Un autre aspect significatif de telles menaces, concerne en particulier ce mouvement globalisé qui n’aspire pas à conquérir les pays, mais plutôt leurs marchés. Ces pouvoirs modernes, solides, n’ont pas pour but d’annexer des territoires comme ils le faisaient à l’époque des grandes invasions ou dans la période coloniale ; maintenant aspirent à en contrôler les richesses.
A cause de la globalisation, les menaces deviennent complexes, parce que ses effets peuvent atteindre des pays très lointains de l’endroit où ils sont originaires et ceci en quelques heures.
Des outils efficaces pour contrôler la «culture de la mondialisation» sont les technologies de l’information et de la communication, qui jouent un rôle très important – même idéologiques – la plupart du temps en mettant la muselière dans sa bouche à la pensée critique.
Les informations que nous recevons dans ce cas sont très sensibles et doivent être analysées en détail, car il est très facile de tomber dans la « théorie du complot ».
L’exemple le plus emblématique est l’attaque du 11 Septembre, qui nous apprend que toutes les informations concernant le terrorisme, autant sensationnelles qu’elles peuvent paraître, doivent être analysées, parfois valorisées et jamais écartées.
Avec cet article, nous voulons informer et non pas alarmer, parce qu’informer signifie dans un certain sens « prévenir ». Beaucoup de politiciens estiment que débattre de ces questions produise une alarme sociale ; au contraire, vu que les menaces peuvent être affrontées seulement si on les connait, en travaillant sur elles jour après jour, parce que leur évolution va de pair avec les progrès de la technologie et de la biotechnologie. En conséquence, pour les combattre, il est nécessaire d’informer et de disposer d’outils de pré alerte qui puisse les contrer.
Une autre question importante concerne l’information et la communication qui doivent être gérées par du personnel spécialisé, afin de transmettre l’information concernant les risques et les possibles menaces « crédibles » et de présenter des solutions qui, si elles existent, peuvent neutraliser le problème.
En Espagne, l’organisme qui est chargé de coordonner et de fournir des réponses à la menace du terrorisme à caractère biologique – la santé publique, la santé animale, la sécurité alimentaire, la santé environnementale et végétale – est « Le réseau de laboratoires d’alertes biologiques (RE-LAB) » créé en 2009 par le gouvernement national comme un outil de soutien.
Les armes du Nouvel Ordre Mondial
La guerre environnementale est définie comme la modification volontaire ou la manipulation de l’écologie naturelle, comme le climat – ou ce que nous appelons «le temps» – les systèmes terrestres tels que l’ionosphère, la magnétosphère, les plaques tectoniques, les évènements sismiques, les tremblements de terre qui peuvent entraîner la destruction physique, économique, psychosociale d’un objectif prévu, que ce soit géophysique ou humain, dans le cadre d’une guerre stratégique ou tactique plus vaste.
La manipulation du climat est l’arme préventive par excellence. Elle peut être dirigée à leur insu contre des pays ennemis ou amis, dans le but de déstabiliser les économies, les écosystèmes et l’agriculture. Elle peut aussi causer de graves perturbations sur les marchés financiers.
Sans aucun doute (ça se discute avec beaucoup de discrétion) tant la modification du climat que l’utilisation de l’ionosphère, bien que moralement déplorables, sont des pratiques alternatives pour les circuits du pouvoir afin de frapper les puissances rivales.
Lors des réunions internationales de la guerre stratégique, il est dit que:
« La modification du climat deviendra une partie intégrante de la sécurité nationale et internationale et pourra être réalisée unilatéralement.»
D’un point de vue tactique, par exemple, nous aurons un éventail d’armes qui permettront de dissimuler, à travers des nuages bas, des aéronefs d’observation du terrain, ou des brouillards qui cacheront les forces terrestres.
Evolution de telles situations
La « guerre environnementale » peut sembler nouvelle pour certains, en dépit d’être largement étudiée dans les milieux militaires. La première description publique des techniques de modification artificielle du temps comme une arme de guerre remonte au 20 Mars 1974.
À l’époque, l’armée américaine a révélé l’existence d’un « nuage artificiel » placé dans le ciel du Vietnam et du Cambodge. L’objectif était d’augmenter les précipitations en zones névralgiques, provoquant des glissements de terrain et rendant les chemins boueux, dans le but de rendre plus difficile les déplacements de fournitures dans le passage « Ho Chi Minh », dans une opération appelée « Projet Popeye ».
Sans aucun doute, cette expérience sous la pluie artificielle n’était pas entièrement nouvelle. La Grande-Bretagne a révélé que, avant l’inondation dévastatrice en Lynmouth Devon en 1952, la Royal Air Force (RAF) avait réalisé, en secret, des projets liés à la pluie artificielle. De nombreux avions avaient « injecté » de l’iodure d’argent dans les nuages, de sorte que les gouttes d’eau formées deviennent plus lourdes et puissent tomber rapidement sous forme de pluie. Dans l’espace d’environ 12 heures, il tomba une quantité de pluie 250 fois supérieure à la moyenne mensuelle. 35 personnes décédèrent.
Mais l’intérêt de l’exploitation de l’environnement à des fins militaires ne s’arrête pas là.
Des documents du gouvernement britannique, publiés dans les Archives nationales, montrent que dans les années 70 se créait un climat de grande méfiance entre les deux superpuissances concernant la guerre environnementale. Les documents révèlent que tant les Etats-Unis, que l’Union soviétique, avaient des programmes militaires secrets dont l’objectif était de contrôler le climat à l’échelle planétaire.
L’Université de l’Air, située à Maxwell Air Force Base, en Alabama, joue un rôle clé dans l’accomplissement des missions de l’United States Air Force. En fait, leur état-major a chargé l’Université de l’Air à regarder vers l’avenir, afin d’identifier les concepts, les capacités et les technologies nécessaires pour continuer à être la puissance dominante du XXIe siècle.
L’étude, terminée en 1996, était intitulée “Air Force 2025”. Une partie de cette étude a été publiée sous le titre « Le climat comme multiplicateur de force ; maîtriser le climat en 2025 « . Il indique qu’en 2025 l’United States Air Force sera en mesure de contrôler le climat grâce à l’utilisation des nouvelles technologies dans le cadre d’applications militaires. Les auteurs décrivent comment la modification du climat peut apporter une aide précieuse dans la bataille. Le document analyse ensuite la recherche sur l’ionosphère (l’ionosphère est une région de l’atmosphère terrestre qui occupe à peu près entre 30 et 1200 km au-dessus de la surface de la Terre) nécessaire pour atteindre l’amélioration des communications des États-Unis et comme un moyen de neutraliser les communications ennemies. En 2025, il pourrait être possible de modifier l’espace de l’ionosphère, créant un grand nombre d’applications possibles, selon la Convention des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), signée à Rio de Janeiro en 1992 :
« Les États ont, conformément à la Charte des Nations Unies et aux principes du droit international, la responsabilité de veiller à ce que, au sein de leur juridiction ou sous leur contrôle, ne soient pas causé de dommages à l’environnement d’autres Etats ou zones situées en dehors des limites de la juridiction nationale.» **1
C’est également important de se rappeler qu’un accord international, ratifié par l’Assemblée Générale de l’ONU en 1997 interdit:
« L’utilisation militaire hostile ou autres types de modification environnementale qui comportent des effets vastes, à long terme ou graves.»
Tous les traités prévoient l’interdiction de la guerre environnementale, capable de provoquer des tremblements de terre causant la détérioration des calottes polaires et l’altération du climat. Bien sûr, de nombreux experts sont convaincus que nous continuons à ce jour à travailler clandestinement dans la définition d’une nouvelle arme de destruction massive.
Bien qu’il existe une vaste connaissance scientifique à cet égard, la question de la manipulation du climat utilisée à des fins militaires n’a jamais été explicitement abordée à l’ordre du jour des Nations Unies sur le changement climatique. Ni les délégations officielles, ni les groupes d’activités environnementaux des groupes qui ont participé à la Conférence de La Haye sur les changements climatiques (CO6 – Novembre 2000) n’ont soulevé la question de la «guerre météorologique» ou «techniques de modification de l’environnement (EMMOD) » comme question pertinente pour comprendre le phénomène du changement climatique.
Le conflit entre les négociateurs officiels, les écologistes et les lobbyistes se concentrait sur le refus absolu de mettre en œuvre les engagements sur des objectifs de réduction des émissions de dioxyde de carbone, en conformité avec le Protocole de Kyoto 1997. **2 L’impact que les technologies militaires ont sur le climat à l’échelle planétaire, ne sont pas l’objet de discussions ni d’inquiétude.
La renommée scientifique Rosalie Bertell, qui a la citoyenneté américaine et canadienne, affirme que :
« Des scientifiques américains travaillent sur des systèmes météorologiques comme arme potentielle.»
Ces méthodes comprennent l’intensification des tempêtes et le détournement des cours d’eau de vapeur dans l’atmosphère de la Terre, afin de produire la sécheresse ou des inondations. **3 Déjà dans les années 70, l’ancien conseiller de sécurité nationale du président Jimmy Carter, Zbigniew Brzezinski, polonais naturalisé américain, avait prévu dans son livre « Entre deux âges » que :
«La technologie rendra disponible, aux dirigeants des grandes nations, les techniques pour déclencher une guerre. Des techniques de modification du climat pourraient être utilisées pour produire des périodes prolongées de sécheresse ou de tempête.»
Marc Filterman, un ancien haut responsable militaire français décrit plusieurs types d ‘ »armes non conventionnelles » utilisant des fréquences radio. Il se réfère à la « guerre contre le temps », affirmant que les États-Unis et l’Union soviétique avaient déjà acquis les connaissances nécessaires pour provoquer de brusques changements climatiques – sécheresses, ouragans, etc. – au début des années 80. **4
Ces technologies ont permis la perturbation de l’atmosphère à travers les champs à fréquence extrêmement basse (ELF).
Il ya beaucoup d’informations qui indiquent l’existence réelle de cette technologie et comment elle peut être utilisée pour induire des modifications climatiques. La spéculation sur les armes climatiques est rarement accompagnée par des faits concrets, puisque, fondamentalement, ce type de progrès technologique a été placé dans le plus grand secret.
Sans aucun doute, l’utilisation d’armes géophysiques est non seulement possible dans des zones limitées, mais même inévitable, nous alertent les experts.
Bien qu’il n’y ait aucune preuve de l’utilisation de cette technologie mortelle, l’Organisation des Nations Unies devrait aborder la question de la guerre environnementale, ainsi que du changement climatique causé par les gaz à effet de serre.
Probablement, les Etats-Unis et la Russie utilisent des armes météorologiques secrètes : les projets HAARP et SURA existent. La Chine développe également ces technologies, cependant, à cet égard, il ya peu d’informations.
Armes géophysiques possibles
Le programme de modification artificielle du temps est l’une des armes utilisées par les grandes puissances afin de stabiliser leur pouvoir. La mondialisation a entraîné non seulement la mise en œuvre d’un ordre mondial en ligne avec les grandes puissances mondiales, mais elle a aussi déclenché une guerre contre le terrorisme, qui, apparemment, a besoin de nouvelles armes géophysiques, tel que, les explosions nucléaires maritimes à basse altitude, l’utilisation des ondes de basse et haute fréquence contre l’ionosphère.
Figure 2 – Source : L’heure de S’éveiller
Ces deux armes qui peuvent avoir été précédemment utilisées ou, rappelons le, qui pourraient l’être dans un avenir pas trop lointain. Nous reviendrons sur ce sujet.
Il y a d’autres armes, comme les tubes à micro-ondes et le « contrôle mental » qui sont, elles aussi, en plein développement.
Figure 3 – Source : Naver Blog
Les explosions nucléaires qui modifient le climat
La Nouvelle-Zélande a déclassifié des documents dans lesquels se révèlent des expériences faites avec des bombes qui produisent des vagues géantes. La nouvelles, publiée dans le quotidien New Zealand Herald a été accueillie avec choc et stupeur : la Nouvelle-Zélande a créé des expériences secrètes pour provoquer des tsunamis.
Le Professeur Thomas Leech, Université d’Auckland (Nouvelle-Zélande), a collaboré avec l’armée afin de démarrer une série d’explosions sous-marines qui a causé des vagues de force égales au « petit » tremblement de terre Whangaparoa en 1944-1945.
Le travail du Professeur a été jugé si important, que le Haut Commandement de la Défense des États-Unis a déclaré, que si le projet avait été achevé avant la fin de la Seconde Guerre mondiale, il aurait pu jouer un rôle majeur dans le conflit égal à celui de la bombe atomique.
Les Américains, de 1962 à 1983, sous le nom de «Projet Stormfury », ont donné naissance à des expériences de manipulation des ouragans, essayant d’en contrôler l’intensité, en déversant des dizaines de milliers de litres d’huile végétale dans la mer, créant ainsi un film artificiel qui réduit l’intensité de l’ouragan lui-même, qui allaient entrer en collision avec la surface. En théorie, de cette façon, il est possible d’influencer la trajectoire de l’ouragan. Sur la pratique de cette expérience, des doutes persistent encore.
Les scientifiques ont également étudié un moyen d’atténuer les effets des tremblements de terre en créant de petites secousses pour libérer la pression et éviter de grands désastres.
Dans le même temps, cependant, les tremblements de terre pourraient être provoqués en dirigeant des faisceaux énergétiques sur des failles instables, modifiant les plaques tectoniques et provoquant ainsi des tremblements importants. Si ces faisceaux étaient dirigés sur des failles sous marines, il serait possible de provoquer des tsunamis.
Figure 4 – Source: L’avant-garde
Les détails sur la «bombe tsunami », connu sous le nom «Projet Seal», sont contenus dans certains documents vieux de 53 ans et déclassifiés par le ministère des Affaires étrangères et du Commerce de la Nouvelle-Zélande.
Les documents qui portent la dénomination «TOP SECRET, démontrent comment l’armée américaine et britannique étaient enthousiasmés par le développement du «Projet Seal» dans les années d’après-guerre. A également été considérée la possibilité d’inviter le professeur Leech sur l’atoll de Bikini, pour participer aux tests nucléaires des États-Unis et voir s’ils pourraient servir pour ses recherches. Le développement du «Projet Seal» n’est pas clair. Le rapport final a été envoyé, dans les années quarante, au ministère de la défense de la Nouvelle-Zélande. On pense que la bombe n’a pas été testée sur une grande échelle.
Figure 5 – Source: L’obscurité de l’esprit
Les Britanniques et les Américains n’ont pas gelé le projet après la guerre, mais l’ont soutenu.
L’utilisation de l’ionosphère par le biais des armes géostratégiques
Le projet HAARP
Depuis 1992, HAARP fait partie de l’arsenal d’armes sous le contrôle de l’Initiative de défense stratégique des États-Unis (SDI). Cette technologie fut développée dans le cadre du programme l’Aurora haute fréquence active (HAARP), à l’origine partie du système de défense de Ronald Reagan, appelé « Star Wars », fortement controversé.
Situé à Gokoma en Alaska, cette complexe infrastructure dotée d’antennes très puissantes, fonctionne grâce à l’émission d’ondes radio très intenses, capables de créer «des modifications locales contrôlées de l’ionosphère», afin d’altérer les modèles climatiques. Certains experts estiment que le système est opérationnel, tandis que d’autres prédisent que cela n’arrivera pas avant vingt ans.
Il est supposé que dans le Groenland et la Norvège, sont installées, ou sur le point de l’être, de nouvelles antennes du projet HAARP, ainsi que dans d’autres régions du monde. On suppose, en outre, que de nombreuses antennes ont déjà été installées dans diverses îles de l’océan Pacifique.
Le créateur du « réchauffeur ionosphérique, » Bernard Eastlund, assure lui-même que son invention pourrait arriver à contrôler le climat. Une affirmation qui, selon le sénateur américain Mark Begich, conduirait à la conclusion que si «HAARP fonctionnait à cent pour cent de son potentiel, il pourrait être en mesure de créer des anomalies climatiques sur les deux hémisphères terrestres, suivant ainsi la « théorie de la résonance » longtemps utilisée par le génie Nikola Tesla dans ses inventions.
Un changement climatique dans un hémisphère entraînerait le même changement dans l’autre. Une possibilité qui ne doit pas être écartée, surtout en prenant en considération les opinions des scientifiques de l’Université de Stanford, qui assurent que le climat de la planète pourrait être contrôlé grâce à la transmission des signaux radio relativement bas, adressés vers les ceintures de Van Allen (ces zones de la magnétosphère où se concentrent les particules chargées). Selon la « théorie de la résonance » ci-dessus, des petits signaux d’activation peuvent contrôler des énergies gigantesques.
Figure 6 – Voir géoingenierie
Figures 7 et 8 – Anomalies Sedon
Au-delà de la manipulation du temps, HAARP, a un nombre d’applications connexes. Il pourrait contribuer au changement climatique à travers le bombardement intensif de l’atmosphère avec des rayons à haute fréquence. Le rebond des vagues pourrait frapper le cerveau des personnes et produire des effets tels que les mouvements tectoniques. **5
Plus généralement, HAARP a la capacité de modifier le champ électromagnétique de notre planète. Nous parlons d’un arsenal d’armes électroniques que les chercheurs militaires des États-Unis considèrent comme « une guerre plus gentille et aimable. » ** 6
Des études scientifiques indiquent que HAARP est capable de provoquer des aurores boréales artificielles, d’altérer ou de mettre hors jeu les stations radar de missiles balistiques, d’isoler complètement les sous marins et de détecter l’existence de structures souterraines ennemies.
Figure 9 – Source: Voici
Il existe une corrélation entre l’activité sismique et l’ionosphère, sur le contrôle de la radio fréquence induit par Hippocampe dans le cadre de HAARP.
HAARP, si appliqué, pourrait avoir des effets potentiellement dévastateurs sur le climat du monde. Les intérêts économiques et stratégiques des États-Unis peuvent varier de manière sélective en fonction du climat dans différentes parties du monde, apportant avec eux la déstabilisation des systèmes agricoles et écologiques de la planète.
Dans son rapport final sur les alternatives à la défense du pays, l’US Air Force (L’USAF) souligne que le Pentagone, à la fin des années 40 (avec la guerre froide plus chaude que jamais), travaillait déjà sur la possibilité d’utiliser des « formes de guerres climatiques inimaginables. »
Cela implique une technologie que Washington continue d’améliorer dans le programme HAARP, commencé en 1992.
Les objectifs scientifiques sont apparemment innocents, mais ils semblent plutôt représenter la mise au point d’une arme de destruction massive, capable de déstabiliser le système écologique dans le monde. C’est indiqué sur le rapport HAARP lui-même :
« La modification du climat fera partie du système de sécurité nationale et internationale et pourrait être initié unilatéralement. Ceci offre un large éventail d’options possibles pour arrêter ou vaincre un adversaire. Elle peut être utilisée à des fins dissuasives, défensives ou offensives. La capacité de générer la pluie, le brouillard, les tempêtes au niveau du sol ou de modifier les conditions météorologiques et la production d’un climat artificiel. Ces instruments sont le résultat d’un ensemble intégré de technologies (militaires). »
Il est à noter que le ministère de la Défense américaine a alloué des ressources importantes pour le développement de l’intelligence et de la surveillance du changement climatique. La NASA et la National Imagery and Mapping Agency (NIMA), maintenant National Geospatial Agency (NGA), travaillent à l’étude des inondations, l’érosion, le changement climatique, les dangers de l’élévation des segments de la terre, les tremblements de terre, les zones écologiques, les prévisions météorologiques, avec les données transmises directement à partir de satellites.
En Février 1998, la commission des affaires étrangères, de la sécurité et de la politique de défense du Parlement européen a tenu une série de consultations publiques à Bruxelles, où elle a souligné la facilité avec laquelle les Etats-Unis pourraient donner lieu à une guerre environnementale grâce à leur programme HAARP.
Le Comité, devant le Parlement européen, conclu :
« Considérant que le programme HAARP, en vertu de son impact sur le moyen environnement et en tant que source de préoccupation mondiale en raison de ses implications juridiques, écologiques et éthiques, demande qu’il soit examiné par un organisme international indépendant. [Le Comité] regrette le refus répété des États-Unis de fournir une déclaration publique sur les risques environnementaux et publics du programme HAARP. » **7
La demande formulée par la Commission d’élaborer un «Livre vert» sur les impacts environnementaux des activités militaires a été, sans doute, sous-estimée, faisant valoir que la Commission européenne ne jouit pas de la compétence nécessaire pour enquêter sur «les liens entre la défense et la protection de l’environnement ».
Projet SURA
Le nom de « Projet SURA » est l’acronyme de l’équivalent russe au projet américain HAARP. C’est un projet de réchauffeur ionosphérique et un centre de recherche sur l’ionosphère, situé près de la ville de Vasilsursk, à environ 100 km de Nizhniy Novgorod, en Russie.
– Source: Radio Mondial
SURA, qui initialement dépendait du ministère de la Défense, est capable de rayonner environ 190 mégawatts d’énergie radioactive réelle (PRE) d’ondes courtes. Actuellement, il est sous la direction de l’Institut de recherche sur les radios (NIRFI) de Nizhniy Novgorod.
L’installation SURA remonte à 1981. Avec l’utilisation de cette installation, les scientifiques russes étudient le comportement de l’ionosphère et l’incidence de l’émission des ondes de basse fréquence. Nous n’avons pas beaucoup d’informations sur le projet SURA.
Le ministère de la Défense soviétique a tout misé sur des projets de ce type. Cependant, aucune recherche n’a été faite, du moins pas dans cette installation, après l’effondrement de l’URSS. Actuellement, les scientifiques participent à des projets internationaux de recherche sur l’ionosphère.
Le météorologue américain Scott Stevens a souligné que des experts militaires russes auraient pu produire la « fureur » de l’ouragan Katrina qui a dévasté la Nouvelle-Orléans. La mort et les destructions causées par l’ouragan Katrina a permis aux Américains de « mettre de côté » l’interview de Vladimir Jirinovski, politicien activiste russe, qui a menacé qu’il y aurait :
« D’autres inondations aux États-Unis » étant donné que « nos scientifiques [les Russes] sont capables de changer légèrement le champ gravitationnel de la Terre.»
Des chercheurs de la SURA ont déclaré, cependant, ne pas être en mesure de provoquer des ouragans comme Katrina et Rita. Tout au moins, affirment t-ils ne pas pouvoir le faire. Sans aucun doute, ils ont étudié, dans une moindre mesure que les Américains, l’interconnexion entre les catastrophes naturelles et les perturbations dans l’ionosphère et la magnétosphère.
Figure 14 – Source: Drames de Sin
Ont eu lieu en Janvier 2010, plusieurs tremblements de terre avec des épicentres précis à environ 10 km de profondeur, tels à rendre difficile la compréhension des particularités de ces phénomènes.
Ces affirmations sont rejetées par les sceptiques, qui les encadrent dans les « théories du complot », mais il est de plus en plus évident que le fossé entre la science fiction et la réalité se raccourcit.
Les technologies des centres secrets de la recherche sont classées comme très secrètes et semblent être presque inaccessibles à tous les chercheurs non-militaires.
Les arguments ci-dessus manifestent le pouvoir qu’ont ces projets, dramatiquement liés à leur succès qui mettent en danger la vie de milliers d’êtres humains.
Les catastrophes comme l’ouragan Katrina, le tsunami qui a dévasté les côtes de l’Asie en 2004 ou plus récemment le tremblement de terre-tsunami au Japon, alimentent les rumeurs, sans directement accuser HAARP et SURA. Je préfère continuer à croire que c’est la faute de la Terre Mère si des événements de plus en plus fréquents se produisent, comme celui du Japon.
Bien que dans ce monde de fou, rien ne me surprendrait.
Projet SHEBA (Surface Heat Budget of the Artic Ocean) : réchauffement de l’Arctique.
La cause de la fonte du pôle Nord n’est pas le dioxyde de carbone. Rich Garcia, directeur des relations publiques du projet HAARP, dit ces mots :
« Nous avons un dispositif appelé SHEBA »
SHEBA est un énorme condensateur, qui est un énorme réservoir d’électricité qui pourrait « décharger » toute son énergie dans une poignée de secondes, la même quantité d’énergie que consomment les Etats-Unis à la même période de temps. De cette façon, les électrons se libèrent, créant un plasma à température très élevée.
Selon une étude publiée par l’United States Geological Survey (USGS), l’augmentation de la température dans les eaux de l’océan Arctique pourrait provoquer des étés sans glace.
« Les eaux de surface de l’Arctique et des mers environnantes se réchauffent depuis 1965, de manière bien plus évidente depuis 1995, et beaucoup plus rapidement depuis 2005» écrit Marci Robinson, scientifique de l’USGS dans un article du magazine stratigraphy.
Dans l’étude est rapporté que les années 2007 et 2008 ont été les deux premières années consécutives et ont montré un niveau de glace extrêmement bas dans la mer du Nord au cours de l’été.
Les scientifiques ont documenté la preuve que l’océan Arctique et les températures de la mer du Nord se sont élevées, au point de ne pas permettre la formation de la glace en été, comme pendant la période du moyen Pliocène, il y a environ 3 millions d’années.
Cette période a été caractérisée par des températures tempérées semblables à celles qui sont à venir pour la fin de ce siècle, une analogie que les scientifiques utilisent pour faire comprendre les conditions futures.
Les températures de surface pendant le Pliocène étaient situées autour de 3 degrés Celsius, un chiffre plus élevé qu’à l’heure actuelle. A la moitié du Pliocène les températures moyennes estivales de la surface de l’Arctique variaient de 10 à 18 degrés Celsius, alors qu’actuellement elles tournent autour de 0 degrés.
Robinson a dit:
« Quand on regarde il y a 3 millions d’années, dans le passé, nous trouvons un modèle de distribution de la chaleur très différent de ce que nous voyons aujourd’hui, avec des eaux beaucoup plus tempérées que dans les hautes latitudes.»
« L’absence de glace de mer au cours des étés moyen Pliocène, suggère que la fusion sans précédent de la glace dans l’Arctique au cours des dernières années, pourrait être un signal de changement climatique qui approche», a t-il ajouté.
Conséquences de la fonte des neiges
Selon Robinson :
« La poursuite de cette tendance pourrait conduire à un changement radical dans le régime de la glace de l’Arctique, l’océan et l’atmosphère.»
L’absence de glace dans les mers pourrait avoir une conséquence variée et vaste, comme l’accélération de l’érosion côtière dû à l’élévation des vagues, et l’impact sur les animaux, comme les ours polaires ou les phoques, dépend de la présence de la calotte glaciaire polaire.
Aussi, pourrait intensifier les tempêtes aux latitudes moyennes et pourrait augmenter les précipitations de l’hiver à l’ouest et au sud de l’Europe, parallèlement à la diminution des pluies dans l’ouest de l’Amérique du Nord.
Le projet SHEBA est-il une arme climatique dans l’Arctique ? Ou est-ce un phénomène naturel dû au changement naturel climatique ?
Ce qui se passe devant nos yeux au début de ce siècle n’est pas une turbulence courante. Pour un monde globalisé, construit sur les cendres de la guerre froide, c’est peut être une turbulence fondatrice qui va secouer les consciences et les intelligences, afin de nous permettre enfin d’abandonner une préhistoire trop longue ; en même temps cela pourrait être quelque chose de destructeur et de désintégration, être le prélude à une douloureuse régression.
Quand nous mettons de côté les mauvaises habitudes que nous avons acquises au cours de cette préhistoire, nous pourrions facilement nous rendre compte, que les seules batailles qui valent vraiment la peine d’être combattues par l’homme au cours des siècles à venir, sont de caractère scientifique et éthique.
« Les humains ont appris à dominer la nature bien avant d’apprendre à se contrôler »
Albert Schweitzer
NOTE :
Luis Enrique Martín Otero, Colonel Veterinaire (R) est le coordinateur du Centre de Vigilance Sanitaire Vétérinaire de l’Université Computense de Madrid (Espagne) et du Réseau de Laboratoires pour recevoir une Alerte Biologique.
** 1 – Convention sur les changements climatiques, New York, 1992 (En ligne) http://www.unfccc.de/.
Consulté le 20 décembre 2013
** 2 – Antécédent du Protocole de Kyoto (En ligne) http://www.globalwarming.net/gw11.html.
Consulté le 20 décembre 2013
** 3 – The Times, Londres, le 23 Novembre l’an 2000.
** 4 -Intelligence Newsletter le 16 Décembre 1999.
** 5 – Begich et Maning, « HAARP – Vandalisme dans le ciel ». (En ligne). http://www.whale.to/b/haarp1.html. Consulté le 20 décembre 2013
** 6 – « HAARP – De la nature sauvage. » (En ligne) ww/. Fromthewilderness.com/free/…7haarp.html.
Consulté le 20 décembre 2013. Don Herskovitz, “Matándolos Suavemente”, Journal of Electronic Defense, août 1993.
** 7 – Parlement européen, commission des affaires étrangères, de la sécurité et de la défense, Bruxelles, Document No. A4-0005 / 99 du 14 Janvier 1999.
SOURCE :
IEEE, Documento di opinione n° 97/2013
http://www.vigilanciasanitaria.es/es/visavet/personal/luis_enrique_martin_otero.php
Traduction par l’equipe Acseipica Var
Nos remerciement à nogeoingegneria.com/