Rapport du 18 janvier 2018 du laboratoire QUALIO de Besançon
Recherche de 27 métaux dans l’eau de pluie par analyse d’échantillons récoltés du 27 au 30 novembre 2017 à Miserey Salines (25- Doubs):
1) eaux propres
En µg / L
Aluminium 20,9
Baryum <20
Fer 20,9
Strontium <10
Zinc <20
2) sédiments de fond de bassine
Commentaires (Claire Henrion) : En comparant avec les analyses précédentesdébutées en 2012, on peut noter que la valeur moyenne de l’aluminium (ici 20,9 µg – microgrammes – par litre) est en constante augmentation. Elle était autour de 10 microgrammes par litre en moyenne dans les premières analyses de Miserey et d’ailleurs.
En comparant les mêmes analyses, la valeur moyenne du baryum est elle aussi passée d’inférieure à 10 microgrammes par litre à 20 microgrammes par litre environ.
Italie – Ont été récemment effectués les premiers prélèvements en altitude au moyen d’un drone semi professionnel.
Les prélèvements ont été faits par un « DJ Drone Phantom 4 » équipé d’une caméra vidéo à haute résolution (12MP/4K) et d’un système de contrôle GPS.
A bord de l’engin radio commandé, est installé un kit (réalisé à cet effet) qui aspire l’air en altitude et le dépose sur un filtre 3M.
Le drone a recueilli, en plusieurs sessions, les résidus des poussières dans un espace non urbanisé, mais traversé constamment par les couloirs aériens de descente empruntés par l’aviation civile de la zone aéroportuaire de Nice.
Un protocole rigoureux a donc été mis en place afin de prélever des échantillons utiles pour relever les composants chimiques présents dans l’atmosphère, en relation avec l’activité de bio ingénierie criminelle.
Comme site a été choisi un lieu dans l’arrière-pays ligure adapté à l’expérience.
Les prélèvements ont été exécutés en plusieurs fois, aussi le filtre a été démonté et les poussières accumulées ont été soumises à la procédure adaptée pour les analyser avec les réactifs d’Osumex comme indiqué par le producteur du kit.
Les résultats sont irrévocables : les échantillons mettent en évidence, une fois encore, la présence de manganèse, de cadmium, de cobalt, de cuivre et de mercure.
La couleur du révélateur, en fait, va du vert olive à l’orange, ce qui, en rapport au tableau de référence confirme que, dans l’atmosphère étudiée, se révèlent de fortes concentrations de métaux déjà trouvés dans le carburant Jet A1 par la scientifique suisse Ulrike Lohmann[1], professeur de physique de l’atmosphère auprès de l’ETH de Zurich.
Dans les carburants aériens (donc l’air que nous respirons), sont aussi présents les deux métaux tueurs déjà notés que sont l’aluminium et le baryum. (1)
Malheureusement, les réactifs fournis par Osumex ne permettent pas de retracer ces éléments neurotoxiques.
Si c’est possible, d’autres échantillonnages seront effectués, toujours sur la base d’une procédure précise et rationnelle.
Nous profitons de l’occasion pour remercier tous ceux qui, par leur contribution, ont permis la réalisation de ce projet.
Nous nous promettons d’organiser d’autres initiatives corollaires à celle-ci/similaires, en ligne/lien avec toutes les autres faites dans ces années.
Aussi, nous procédons à une collecte de fonds afin de faire face, si possible, aux coûteuses analyses spectrales et à celles, relativement plus économiques telles que le kit Osumex.
Ces analyses seront suivies avec la méthode des réactifs, comme dans cet exemple.
En alternative, on peut effectuer un virement bancaire (IBAN : IT4810617522700000001977280 –cause : campagne de prélèvement en altitude) ou par carte bancaire (4023 6009 4336 4051- code fiscal : MRCRSR61C19I469R).
Ci-dessous, le film relatif à quelques vols exécutés avec le DJL Phantom 4.
[1] Manuel Abegglen & al. , Institute for Atmospheric and Climate Science, ETH Zurich, télécharger le document
Caractérisation chimique par spectrométrie de masse des rejets d’échappement des avions – 2016
Ce sont les premières mesures sur les rejets d’échappement des avions qui utilisent la spectrométrie de masse pour l’analyse de particules simples.
Elles ont été effectuées sur l’aéroport de Zurich (Suisse) et ont porté sur des avions équipés de trois types de moteurs différents.
Ce qui en ressort :
! La majorité des particules examinées contiennent un ou plusieurs composants métalliques. ! Les métaux et la suie s’avèrent mélangés dans les particules émises. ! Les sources potentielles des métaux détectés (le carburant, les huiles et les protections de moteur) ont été discutées.
Nous savons que les rejets des avions dégagent des suies et des particules et donc nous voulons savoir quelle est la composition chimique des rejets.
Ces mesures ont été faites peu de fois.
En 2013, nous avons eu l’occasion de mesurer les émissions des turbines à l’aéroport de Zurich, avec « l’office fédéral de l’aviation » et nous avons pratiquement pu examiner la composition chimique des gaz d’échappement de quelques turbines.
Des suies essentiellement de carbone pur ont été trouvées, donc des particules de suie, comme dans les gaz d’échappement des voitures.
Mais nous trouvons également des métaux dans les gaz d’échappement aéronautique, seize métaux différents et entre autre, de l’aluminium et du baryum comme déjà cité, qui proviennent du kérosène et de l’huile, et de l’aluminium qui pourrait venir des turbines.
Nous avons aussi fait des mesures sur le combustible même : nous y avons relevé la présence d’aluminium et de baryum dans le combustible; leur concentration est mesurée en parties par million (PPM).